Née à Lille en 1967, Sandrine Bachelet a vécu à partir de sa neuvième année à Équihen, commune située au bord de la Manche, à quelques kilomètres au sud de Boulogne. Ses parents, instituteurs, y avaient été nommés à leur demande et s’y étaient installés pour y rester, la mère étant originaire du lieu. Sandrine ne les quitta que l’année de ses trente-et-un ans, où elle partit vivre avec une amie au Portel. Elle trouva bientôt une place chez un pépiniériste de la ville. Toujours la jeune femme a beaucoup lu, avec une prédilection pour les écrivains autrichiens du XXe siècle, mais aussi tchèques, hongrois, roumains. Son travail d’écriture pourtant, passablement marqué par ces lectures, a commencé assez tard, puisque les premiers textes que nous connaissons d’elle ne remontent pas plus loin que l’année 2001. Il s’agit la plupart du temps de « poèmes en prose/vers » (la formule est de Sandrine elle-même) reliés en cycles, « enroulements » (autre formule), où souvent on retrouve, comme structure intermédiaire, des triptyques (nous en donnons un exemple assez caractéristique ci-après). Sandrine Bachelet montre assez volontiers son travail, mais sans guère le commenter, et on s’est accoutumé aussi à la voir en retarder longtemps la publication : soit qu’elle retouche beaucoup ses textes… mais il peut y avoir d’autres raisons.
Née à Lille en 1967, Sandrine Bachelet a vécu à partir de sa neuvième année à Équihen, commune située au bord de la Manche, à quelques kilomètres au sud de Boulogne. Ses parents, instituteurs, y avaient été nommés à leur demande et s’y étaient installés pour y rester, la mère étant originaire du lieu. Sandrine ne les quitta que l’année de ses trente-et-un ans, où elle partit vivre avec une amie au Portel. Elle trouva bientôt une place chez un pépiniériste de la ville. Toujours la jeune femme a beaucoup lu, avec une prédilection pour les écrivains autrichiens du XXe siècle, mais aussi tchèques, hongrois, roumains. Son travail d’écriture pourtant, passablement marqué par ces lectures, a commencé assez tard, puisque les premiers textes que nous connaissons d’elle ne remontent pas plus loin que l’année 2001. Il s’agit la plupart du temps de « poèmes en prose/vers » (la formule est de Sandrine elle-même) reliés en cycles, « enroulements » (autre formule), où souvent on retrouve, comme structure intermédiaire, des triptyques (nous en donnons un exemple assez caractéristique ci-après). Sandrine Bachelet montre assez volontiers son travail, mais sans guère le commenter, et on s’est accoutumé aussi à la voir en retarder longtemps la publication : soit qu’elle retouche beaucoup ses textes… mais il peut y avoir d’autres raisons.