te tiens encore à cet angle te tiens si bien à cet angle que tu en es le maître le grand maître du bâti l’architout à angle droit et syntaxe droite pas un dénivelé dans ton enfer à quatre murs et des langues que tu articules au monde si bien que c’est le monde qui finit par s’articuler à tes mots à tes phrases que rien ne fait frémir à ta syntaxe que rien ne fait frémir tant cela s’articule dans ta bouche tant cela dans ta bouche n’est que la fabrication d’un monde de ton monde engloutissant les autres mondes tant cela je ne puis y tenir tant cela est si bien articuler que je n’en suis même pas une petite composante un petit rouage il faut croire que c’est mon existence même qui ne peut même plus s’articuler dans ton monde tant le monde que tu articules dans ta bouche est fait pour ta bouche propre et que je me tiens sur son bord non ni même à tes doigts tant cette bouche que tu ouvres tant ces mots que tu lessives et exploites et captures jusqu’à ce qu’il soit tient tant cela fait que je me tiens sur le bord tant cela me muet de n’être pas même une forme tant cela me disparaît de n’être ni un morphème ni un phonème et pas même un phonème ni la virgule dans ta bouche dans ta langue que tu dis être ta langue et qui prend dans ma bouche les mots qui circulaient sans autorisation qui circulais comme l’air tant dans ta bouche cela serait ta machine à laver ton séchoir infernal dans l’usine de l’enfer dans laquelle je ne suis même pas un phonème ni la copule vide empaqueter par le verbe être ni le mouvement du dedans vers le dehors indéfini pas même l’accent qui te fait frémir pourtant je t’accentue je t’accélère j’aspire tes forces je te contraints à me suivre car
te tiens encore à cet angle te tiens si bien à cet angle que tu en es le maître le grand maître du bâti l’architout à angle droit et syntaxe droite pas un dénivelé dans ton enfer à quatre murs et des langues que tu articules au monde si bien que c’est le monde qui finit par s’articuler à tes mots à tes phrases que rien ne fait frémir à ta syntaxe que rien ne fait frémir tant cela s’articule dans ta bouche tant cela dans ta bouche n’est que la fabrication d’un monde de ton monde engloutissant les autres mondes tant cela je ne puis y tenir tant cela est si bien articuler que je n’en suis même pas une petite composante un petit rouage il faut croire que c’est mon existence même qui ne peut même plus s’articuler dans ton monde tant le monde que tu articules dans ta bouche est fait pour ta bouche propre et que je me tiens sur son bord non ni même à tes doigts tant cette bouche que tu ouvres tant ces mots que tu lessives et exploites et captures jusqu’à ce qu’il soit tient tant cela fait que je me tiens sur le bord tant cela me muet de n’être pas même une forme tant cela me disparaît de n’être ni un morphème ni un phonème et pas même un phonème ni la virgule dans ta bouche dans ta langue que tu dis être ta langue et qui prend dans ma bouche les mots qui circulaient sans autorisation qui circulais comme l’air tant dans ta bouche cela serait ta machine à laver ton séchoir infernal dans l’usine de l’enfer dans laquelle je ne suis même pas un phonème ni la copule vide empaqueter par le verbe être ni le mouvement du dedans vers le dehors indéfini pas même l’accent qui te fait frémir pourtant je t’accentue je t’accélère j’aspire tes forces je te contraints à me suivre car